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web 2.0 - Page 3

  • Les maths en débat

    Je viens de trouver un site anglophone createdebate.com qui permet la réalisation de débats en ligne. Ce site permet de juxtaposer les opinions contaires et de voter. On peut visualiser facilement l'opinion majoritaire. Il est aussi possible de connaître les statistiques du débat et les siennes, si l'on intervient sur le site. Je trouve que c'est une idée qui devrait être transposée dans la francophonie, car pour le coup, la langue est ici une barrière importante. Les deux exemples suivants concernent les mathématiques. A vous de juger.

    Les maths, on aime ou on n'aime pas !

    Le calcul "avancé" est-il utile ?

    En lançant une recherche avec le mot clé "mathematics", j'ai été peu surpris de trouver des sujets concernant l'éducation, la philosophie mais, ce qui m'a le plus étonné c'est ceux abordant le créationnisme ou la création de l'univers.

    Pour localiser une occurrence sur une page, il suffit de taper "Ctrl+F", un champ de recherche va s'ouvrir dans votre navigateur ( en haut, en bas ou haut milieu suivant celui que cous utilisez) et il suffit ensuite d'y taper "math".

     

    math.jpg

  • Education Nationale et web 2.0

    logoMEN_02.jpgL'Education Nationale se dote d'un compte Twitter et d'une chaine Dailymotion.

     

  • Quelques pistes pour mieux connaitre le web 2.0 lorsque l'on est enseignant

  • Cahier de textes de mathématiques en ligne ( suite et fin? )

    Mettre mon cahier de textes en ligne est je pense, ce qui m'a demandé le plus de temps et d'énergie. Tout a l'air pourtant très simple mais si l'on est un tant soit peu exigeant comme par exemple avoir la folle idée de vouloir publier une formule de maths on s'arrache vite les cheveux.

    J'avais commencé à le publier sur Euler mais l'obligation de saisir un mot de passe complexe a découragé mes élèves.

    J'ai ensuite pensé à l'idée d'utiliser le Google Agenda, c'est une idée intéressante mais les options de publication sont très limitées et il est impossible d'écrire des maths.

    L'idée de rédiger directement le cahier de texte en classe m'a parcouru pour ensuite le publier en ligne. L'idée n'est pas mauvaise  mais l'édition d'un document Word ou Open Office converti en pdf demande à ce que les élèves disposent d'un lecteur de pdf sur l'ordinateur qu'ils possèdent, ce qui n'est pas forcément le cas et en limite l'accès. La lenteur du tablet PC, la conversion manuelle du fichier en pdf et la connexion obligatoire pour actualiser sont assez fastidieuses.

    L'idée qui me parait la plus simple à mettre en oeuvre ( j'ai abandonné la rédaction du cahier de texte en classe, mais pas l'utilisation de la Tablet PC !) est celle d'associer un fichier tableur de Google Docs et d'utiliser CodeCogs pour insérer des images mathématiques ( il suffit pour cela de récupérer l'URL via le petit menu de format déroulant en bas de la page et de l'insérer dans votre document). Pour les modifications, je vous conseille d'utiliser le navigateur Google Chrome, c'est le plus adapté pour ce travail. Le fichier est sauvegardé automatiquement sans manipulation et disponible immédiatement.

    Il y a un onglet par classe et par trimestre, que l'on peut déplacer.

    Pour vous aider :

    Tutoriel pour créer un cahier de texte en ligne avec Google Docs du prof Geek

    Ecrire des maths avec un éditeur Latex en ligne

    Insérer un graphique



    Voilà le résultat : ( cliquer sur l'image pour l'agrandir )
    Autant de temps passé pour en arriver seulement là, ça m'impressionne !

     

    cahier de textes.jpg

    Je publie cette page HTML directement sur l'Univers Netvibes

    "Maths au Lycée"

     

  • Connaissez-vous bien les jeunes ?

    Les vidéos de Théo Bondolfi nous donnent un bon aperçu de ceux que l'on appelle les "Digital Natives" :

     

     

    Un document publié par le Ministère de la Culture vient de paraître à ce sujet. Il est intitulé Pratiques culturelles chez les jeunes et institutions de transmission : un choc des cultures ?

    La fin du texte est très instructive, je place ici deux extraits choisis :

    Nombre de loisirs culturels ne font pas appel aux équipements et/ou aux institutions à vocation culturelle : bien souvent même, ces institutions sont moins compétentes que les jeunes en matière technologique. Cette absence de compétence met à mal le statut d'autorité des institutions de transmission: l'école, de même que les équipements culturels, ne détiennent plus le monopole de l'accès aux oeuvres, ni même le monopole de la définition d'une oeuvre puisque les communautés d'intérêt thématique proposent des systèmes de labellisation et de production de légitimité qui concurrencent celles des institutions(comme les systèmes de notation pour les sites par exemple). Puisque ces générations vivent sur un mode relationnel et non plus statutaire, l'argument de la position (sachant/apprenant) ne suffit plus à légitimer ni à fonder l'hégémonie du discours institutionnel.


    Du côté de l'école : les choses sont différentes. Ce que François Dubet appelle « la crise du programme institutionnel de l'école » peut s'interpréter sur les trois registres : crise des mécanismes de la transmission, des statuts des transmetteurs et des contenus. Les mécanismes traditionnels de transmission sont concurrencés par l'irruption de nouveaux modes d'accès au savoir (wiki, moteurs de recherche, etc.) ; les sites, platesformes, forums et commentaires de blogs proposent désormais les contenus précédemment fournis par l'école. Si l'autorité traditionnelle de l'école est battue en brèche, ce n'est pas seulement parce qu'elle n'a plus le monopole du savoir ni même que le savoir ne semble plus être le passage obligé pour réussir sa vie, mais également parce que ses modes d'intervention semblent de moins en moins en phase avec les compétences et attentes des jeunes générations. Ceci incite à une véritable réflexion pédagogique sur les modes de transmission, qui ne se réduise pas à l'insertion de technologies mais englobe une réflexion sur les apprentissages.